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Didier Schretter est le Président-fondateur de l'Association Européenne Pour l'Éducation aux Médias (AEEMA).

Bref historique de la démocratie

Un consensus situe l’origine de la démocratie à Athènes. Au Ve siècle avant notre ère, à Athènes l’on nommait démocratie une aristocratie, esclavagiste, machiste, xénophobe et partisane. C’est là aussi, qu’apparaît une corruption organisée, les péripatéticiennes, mais un siècle plus tard le populisme devient évident lors de la condamnation à mort de l’exemplaire Socrate. C’est le premier balbutiement de la démocratie que nous connaissons.

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Demain la démocratie?

Martine Aubry déclare dans la préface du livre de Michel Falise ; « Michel Falise inscrit la démarche de la démocratie participative comme une nouvelle avancée démocratique , une étape nouvelle dans un processus , dans une « dynamique inachevée ». C’est vrai, nos institutions sont perfectibles. » Le chemin peut encore être long, la démocratie participative est un horizon mobilisateur qui a l’avantage logique de la vérité. Elle est un thème porteur de valeur.

Le peuple aspire à la dignité, il doit remplir les conditions qui la lui permettent, mais aussi en avoir les moyens et la volonté de remplir ces conditions. Il vouloir et pouvoir.

Le viatique nécessaire sera l’humilité du chercheur qui parfois piétine, la foi en les forces vives de la société, ses demandes multiformes porteur de valeurs à articuler avec une large citoyenneté, il sera aussi le courage et l’endurance nécessaire à celui qui va à la découverte d’espaces nouveaux.

Un examen rigoureux et précis de ce qu’est la démocratie participative et une construction méthodique de ce qui y articulera l’offre et la demande constituent les bases de ce projet ambitieux, qui rencontre inévitablement obstacles et oppositions.

Il faut lever les imprécisions, les ambiguïtés, éviter les pièges, les manipulations et les illusions, sortir des impasses. Les règles de bonne gouvernance sont des règles générales. Elles valent également pour la démocratie participative.

Representation de l’AEEMA au Conseil de L’Europe

Christiaan Colpaert

Born in 1935, he has a daughter and two sons, and is the grandfather of Alexia, Vic, Pauwel and Fred.

After many years of professional life in Belgium and seven years in Africa, he past the Entrance Examination of the Polytechnic School and forked towards medicine and dentistry.

He is bachelor in medicine (UCL 1967), master in dental sciences (UCL 1969) and graduate in complementary studies (KUL 2004).

Former in charge of probationers for the Katholieke Universiteit Leuven and former resident in charge of teaching  at the Université Catholique de Louvain (fixed prosthodontics), he followed further trainings (third cycle) in maxillo-facial orthodontics in Leuven, (Pr. Dr. Biourge) in hospital management in Brussels, in implantology in Liège, New York  and Bordeaux 2, third cycle in parodontology in Leuven. (Pr. Dr. D. Van Steenberghe)

He has his own practice since 1969 in Leuven and Brussels.

He made presentations on the following subjects:

– Cellular Regeneration in parodontology (Mons 1996), in Liege, he defended a thesis “Anatomy and movement of the TMJ”,on the axes of the condyles of the mandible (ÉLOPI, Liege 1995), Amélogénine (Constanta 2004),

– Abrasion (Namur 2004), Dentistry with Minimal Invasion (Brussels 2004 and Constanta 2005), Problems targeted in dentistry, the social Implication of dentistry in Europe (Constanta 2005).

He wrote an analysis of the indices in orthodontics (the Newspaper of the dentist, May 2005)

He made a study  on the establishment of the dentists’ surgeries in Belgium (School of Public health, Brussels 1975), on a survey in connection with the creation of the occupation of oral hygienists in Belgium ( School of Dentistry, Leuven 2004). a study on the TMJ (accepted for publication Implantologie Nov. 2005).

He is member of many national dental associations.

On international level he is,

In dentistry,

– in charge  for the honourable Pierre Fauchard Academy,  for the Section Belgium-Luxembourg and promoter for the Section Romania

– international treasurer of the « European Union of the Practitioners of Dental Medicine »

At the Council of Europe he is

– Member of the Standing Committee of the Congress of INGO

– Deputy Chairman of the Group for Equal Chances for man and woman,

– Chairman of the Task Force on Education and Health

– Permanent representative at the Participative Assembly of the Council of Europe where he sits since 1980,  in charge for the Union Européenne des Praticiens en Médecine Dentaire and for the Association Européenne pour l’Education aux Média Audiovisuels (AEEMA),

– Member of the Commission for Science, Education and Culture.

He is the author of the preliminary draft of additional protocol to the human s rights (adopted unanimously in March 1993): Right to education.

He took part in the group of study for the teaching of the human s rights in secondary education (Drobeta Turnu Severin 1995), at the Council of Europe-African Union top for the North-South co-operation (Tlemcen 2002) and at the Forum on Universality of Human Rights (Oslo 2010).

He was in charge as Scientific Chairman on the International Congress on Posturology, Pr. Dr. M. V. Constantinescu (Bucarest 2005)

He is founder member of the Association Européenne pour l’Education aux Média Audiovisuels (Paris 1989).

AEEMA et le Conseil de l’Europe

L’AEEMA asbli est une OING avec un  statut participatif auprès du Conseil de l’Europe.

Le Conseil de l’Europe a, dès 1951, reconnu l’importance des ONG et leur contribution aux activités de l’Organisation, chacune dans son domaine particulier.

Depuis qu’il a créé le statut consultatif pour les OING, en 1952, le Conseil de l’Europe a développé des relations de plus en plus étroites et fructueuses avec les ONG, représentantes de la société civile. La création du statut participatif, en 2003, a permis de renforcer la participation active des OING à la politique et au programme de travail du Conseil, ainsi que la coopération entre le Conseil et la sphère associative dans les Etats membres.

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La Commission Européenne sur l’éducation aux médias, 2009

Recommandations de la Commission européenne sur l’éducation aux médias dans l’environnement numérique pour une industrie de l’audiovisuel et du contenu plus compétitive et une société de la connaissance intégratrice – 2009


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Agenda de Paris, 2007

12 Recommandations pour l’éducation aux médias

« 25 ans après l’adoption de la Déclaration de Grünwald, qui a posé les jalons de l’éducation aux médias à l’échelle internationale, des experts, responsables de politiques éducatives, enseignants-chercheurs, représentants associatifs et professionnels des médias des différentes régions du monde se sont réunis à Paris, les 21 et 22 juin 2007.

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First International Conference on Media Education in the Middle East, Riyadh, Kingdom of Saudi Arabia, March 4 -7, 2007

The First International Conference on Media Education in the Middle East, which took place in Riyadh, Saudi Arabia between March 4 and 7 2007, was organized by the International Mentor Media Education Association, in cooperation with the Ministry of Education in Saudi Arabia.

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Réponse du Comité des Ministres à la recommandation 1466 (2000) de l’Assemblee Parlementaire du Conseil de l’Europe, avril 2001

Doc. 9026/10 avril 2001/Education aux médias

Réponse du Comité des Ministres adoptée à la 748e réunion des Délégués des Ministres (3 avril 2001)

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Recommandation 1466 de l’Assemblée Parlementaire concernant l’Education aux médias, juin 2000

  1. Avec l’avènement de la société de l’information, l’individu vit aujourd’hui plongé dans un flot de messages véhiculés par les médias. Apparemment, il n’y a pas de limite à la quantité d’informations disponibles.
  2. Cependant, de nouveaux défis apparaissent. Les médias modernes offrent d’innombrables sources d’information et permettent à tout un chacun, dans des proportions jamais connues à ce jour, de lancer des messages dans l’espace public. Il devient de plus en plus difficile de s’orienter dans cette masse considérable d’informations. Les problèmes résultent non seulement du volume, mais aussi de la nature des communications. La réalité des médias n’est pas la réalité «vraie». Or, dans un monde dominé par la culture des médias, la frontière entre fait et fiction devient souvent floue.
  3. Cependant, pour beaucoup d’enfants et de jeunes, les médias modernes et surtout Internet sont plus qu’un simple moyen de s’ouvrir sur le monde. Les médias sont «leur» monde, leur «réalité virtuelle», où tout, le meilleur et le pire, peut être fait et défait. Les jeunes font souvent preuve de beaucoup plus d’enthousiasme que les adultes pour l’utilisation des nouvelles technologies et ils les maîtrisent bien mieux que leurs aînés, mais leur capacité de discernement et leur aptitude à émettre des jugements réfléchis ne sont pas encore bien développées.
  4. Souvent, enseignants et parents ne parviennent pas à combler le fossé entre leur vécu et leur expérience professionnelle, d’une part, et l’expérience que vivent leurs enfants à travers les nouveaux médias, d’autre part. De nombreux adultes ont de plus en plus de mal à s’adapter aux changements envahissants apportés par les moyens de communication modernes.
  5. A une plus grande échelle, les médias sont, par nature, capables d’influer sur les attitudes et les comportements dans la société. On ne manque pas d’exemples en Europe montrant que les médias libres et indépendants exercent un réel pouvoir de promotion de la démocratie, alors qu’entre les mains de forces totalitaires ils peuvent devenir des instruments d’incitation à la haine raciale et de manipulation de l’opinion. On entend dire souvent aussi qu’il existe un lien étroit entre l’augmentation de la violence dans la société et la violence des images véhiculées par la télévision, Internet ou les jeux vidéos.
  6. La mondialisation et la convergence des médias, à côté de toutes les merveilleuses possibilités qu’elles offrent, suscitent également de nouvelles inquiétudes: surabondance d’informations, uniformisation en raison de la prédominance absolue d’une seule langue et d’une seule culture sur les nouveaux médias, commercialisation accrue, sans parler du risque grave de voir naître de nouvelles formes d’exclusion sociale pour ceux qui ne peuvent pas communiquer à travers des médias et/ou sont incapables d’en évaluer le contenu d’un œil critique.
  7. Les démocraties européennes disposent de nombreux instruments pour relever les défis que pose cette société en mutation. La situation actuelle montre, toutefois, qu’il est urgent aussi de développer des mesures éducatives plus fermes et plus radicales pour favoriser l’utilisation active, critique et réfléchie des médias ; en d’autres termes, pour mettre en place une éducation aux médias.
  8. L’éducation aux médias peut se définir comme des pratiques d’enseignement ayant pour but de développer certaines compétences liées à l’utilisation des médias, à savoir une attitude critique et réfléchie vis-à-vis des médias pour former des citoyens équilibrés, capables de se forger leur propre opinion à partir des informations disponibles. Grâce à cette éducation, les citoyens doivent pouvoir accéder aux informations nécessaires, les analyser et identifier les intérêts sous-jacents d’ordre économique, politique, social et/ou culturel. L’éducation aux médias consiste à apprendre aux individus à interpréter et à créer des messages, à sélectionner les médias les plus appropriés pour communiquer et, finalement, à influer davantage sur l’offre et le contenu des médias.
  9. L’éducation aux médias permet aux individus d’exercer leur droit à la liberté d’expression et leur droit à l’information. Elle n’est pas seulement bénéfique pour leur développement personnel, elle développe aussi la participation et l’interactivité dans la société. En ce sens, elle les prépare à la citoyenneté démocratique et à la prise de conscience politique.
  10. L’éducation aux médias fait partie du programme scolaire dans plusieurs pays européens, néanmoins son application reste problématique, même en ce qui concerne les médias traditionnels. Les éléments clés de l’éducation aux médias sont des enseignants qualifiés et le matériel d’enseignement ; par conséquent, il convient d’accorder une attention constante à la formation initiale et continue des enseignants. Des incertitudes persistent aussi quant à la place de cette éducation dans les programmes, sa méthodologie, les objectifs poursuivis et l’évaluation des résultats. En outre, la plupart des établissements scolaires n’ont pas encore intégré un schéma pédagogique dans lequel élèves et enseignants se placent en situation d’apprenants.
  11. L’éducation aux médias devrait s’adresser à la fois aux adultes d’aujourd’hui et à ceux du futur. L’objectif n’est pas seulement de les aider à suivre le rythme du développement moderne, il est aussi de leur apprendre à mieux remplir leur rôle de parent. Dans cette perspective, il est vital de concevoir une éducation aux médias dans le cadre d’un apprentissage tout au long de la vie. Cette éducation non formelle devrait être dotée de plus de moyens et il faudrait faciliter les travaux des ONG pertinentes, conformément à la Recommandation de l’Assemblée 1437 (2000) sur l’éducation non formelle.
  12. Il est indispensable aussi de rechercher la coopération et la participation des professionnels des médias. Il faut surtout les encourager à produire des programmes éducatifs et culturels de grande qualité.
  13. L’Assemblée recommande donc au Comité des Ministres:
  14. de considérer l’éducation aux médias comme un secteur d’activité important pour les organes compétents de l’organisation dans les domaines de l’éducation à la citoyenneté démocratique, des nouvelles technologies de l’information et de l’éducation non formelle, conformément aux orientations définies dans la Recommandation 1437 (déjà développée plus haut);
  15. de veiller à une approche coordonnée, intersectorielle de cette question;

iii. d’examiner les pratiques en vigueur dans le domaine de l’éducation aux médias dans les Etats membres afin de promouvoir celles qui donnent les meilleurs résultats;

  1. de promouvoir une approche européenne intégrée de l’éducation aux médias en créant éventuellement un bureau international pour l’éducation aux médias, responsable de la coordination et de la mise en réseau en étroite collaboration avec d’autres organisations internationales, comme l’Union européenne et l’Unesco.
  2. Le Comité des Ministres devrait aussi inviter les gouvernements et les autorités compétentes des Etats membres:
  3. à encourager l’élaboration et le développement de programmes d’initiation aux médias pour les enfants, les adolescents et les adultes;
  4. à promouvoir l’élaboration et le développement de programmes de formation pour les enseignants dans le domaine de l’éducation aux médias;

iii. à amener les organismes éducatifs, les organisations parentales, les professionnels des médias, les fournisseurs de services Internet, les ONG, etc., à prendre part au dialogue sur ces problèmes;

  1. à étudier le moyen d’encourager l’offre, par les différents médias, de programmes éducatifs qui soient satisfaisants sur les plans à la fois quantitatif et qualitatif, et de promouvoir l’éducation aux médias dans ces programmes.

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  1. Discussion par l’Assembléele 27 juin 2000 (19e séance) (voir Doc. 8753, rapport de la commission de la culture et de l’éducation, rapporteuse: Mme Isohookana-Asunmaa).

Texte adopté par l’Assemblée le 27 juin 2000 (19e séance).